A peine nommé 1er Min., Zhu Rongjiordonne une coupe des taux d’intérêts, de 0,6% (sur les prêts)- la 3ème en 3 ans.
Moindre que les précédentes (1,5% en moyenne), mais le message est clair: l’argent doit sortir des banques, au lieu d’y dormir.
Conséquences escomptées:
1. baisse du coût du crédit,
2. report de l’épargne vers la Bourse,
3. allégement des dettes des grandes entreprises d’Etat (GEE),
4. plus-value à l’étranger pour les red chips chinois,° afflux de capitaux étrangers attirés par cette baisse du coût de l’investissement.
Selon les experts, pour atteindre une croissance de 8% cette année, Pékin devra trouver 15% d’investissements en plus!
Perdantes: les banques commerciales d’État, qui voient leurs avoirs s’évanouir. Déjà certaines offrent aux GEE, pour conserver leurs fonds, des «cadeaux» très peu légaux – voitures, taux préférentiels dès que la Banque centrale (BPdC) aura relâché la pression. Optimistes ou aveugles, ces banques!
Un des buts de la manoeuvre, étant d’apprendre à la dure, à ces dinosaures socialistes perclus de rhumatismes, à nager dans un marché de l’argent dont ils sont en train de perdre le monopole!
Sommaire N° 12