TAIC (automobiles de Tianjin), seul constructeur à 100% chinois, vient d’être déclaré viable par une vingtaine d’administrations et banques publiques.
Procédure inhabituelle. TAIC augmente sa production de la Xiali, version chinoise de la japonaise Charade (Daihatsu). TAIC, qui produit aussi une sorte de «miandi», petite fourgonnette, avait vu en 1996 l’interdiction de cette «voiture du pauvre» dans les grandes villes, d’où la priorité donnée à la «Xiali», dont elle a déjà vendu 310.000. Elle compte en assembler 100 000 en 1997 et sortir une version plus puissante (1,3l) dès 1998, grâce à un moteur en JV avec Toyota.
Dans cette affaire, 2 faits remarquables :
TAIC aurait déjà reçu, pour ce projet, 250 MUSD de crédits (d’où la constitution du panel sur la viabilité -mais la réponse n’était-elle pas connue à l’avance, une fois consentie la ligne de crédit?); autre anomalie: la question laissée en suspens par le panel, quoique capitale pour une firme automobile qui se dit «autonome» : savoir s’il faut où non la doter de son propre centre de recherche des produits…
Toute cette affaire risquant de donner aux firmes étrangères ayant pris le risque de venir s’installer en Chine, l’impression d’une préférence nationale, incompatible avec le principe de l’égalité devant les règlements!
Sommaire N° 7