Temps fort : Un décès préparé

Preuve rarissime d’un mensonge d’Etat : les 2 dernières alertes, depuis Hong Kong et Taiwan, sur la santé de Deng (en janvier, et le 13 fév.), avaient été démenties – jusqu’à la veille du décès- et l’on avait même poussé le souci de brouiller les pistes, jusqu’à mettre Deng sur la liste des condoléances pour la mort de son compagnon Jin Jiwei, deux jours avant son propre trépas.

Toujours pour sauver les apparences, deux hauts cadres s’étaient «sacrifiés» pour maintenir leur voyage à l’étranger: le vice 1er Li Lanqing en Israël, le Général Chi Haotian aux Philippines.

L’Etat de Deng était pourtant évidemment désespéré, puisque c’est à Zhong Nan hai (siège du PCC) qu’il s’est éteint, et non à l’hôpital militaire n°301 qui le soignait.

Enfin, après sa fin à 21:08, la nouvelle a été notifiée par une laconique dépêche de Xinhua à 02h44 – cinq heures plus tard, gagnant ainsi une nuit, le temps de mettre en branle le lourd programme des funérailles, peaufiné depuis des mois : 1ère étape, sous haute surveillance, d’une nouvelle ère, sous le leadership de Jiang Zemin!

 

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
1 de Votes
Ecrire un commentaire