Quelques jours avant l’arrivée de François Fillon, l’annonce du choix de Loral Space System. comme fournisseur de «Chinasat 8», au détriment d’Aérospatiale,
Lockheed-Martin et Hughes (fournisseur du satellite précédent, perdu par Long March3B), était un message, que chacun lit à sa manière : côté français, comme une «manière de faire monter les enchères»; côté US, comme la volonté de «couper court à toute remise en cause de la décision prise».
Pendant la visite, les événements se sont précipités: Pékin autorisant Aérospatiale refaire une offre (moins chère et avec plus de services associés), tandis que le Ministère des PTT qualifiait le choix de Loral d’irrévocable.
Enjeu: la Chine, avec 6 téléphones par 100 habitants, veut sauter l’étape du câble pour relier, dès 2001 ses 1,3 MM d’âmes… par satellite.
Résultats pour bientôt – on saura alors ce que Pékin avait en tête – négocier, ou donner de la face à son hôte!
Sommaire N° 5