A Harbin (Heilongjiang), un tiers des patients du centre de désintoxication alcoolique sont des cadres -maladie « professionnelle », estime la presse locale, résultat de trop de banquets!
Procès sordide à Shenzhen (Guangdong): ce père de famille (plus ou moins mafieux), se sentant menacé, paie (300 Y) une assurance-vie de 400 000Y pour sa fille de 3 ans.
Il est abattu 8 jours après : l’assurance crie à la fraude, refuse de payer, et battue au tribunal, va en appel.
Le mariage, en Chine, est une affaire de face (Cadillac si possible, 3 jours de banquets, et «maotai», alcool de sorgho pour tout le monde).
Budget moyen par couple : 21000 Y; à Pékin, 32000Y, à Shanghai, 74000Y!
Histoire de cadre (1) : à Lanzhou (Gansu) en 1993, ce membre du Parti blessé par des malandrins, était mort aux «urgences» de l’hôpital du Peuple, après 16 h. sans soins : le tribunal provincial vient de débouter la famille, à 2 reprises, invoquant un concept inattendu dans la jurisprudence socialiste: la volonté divine!
cadre (2) Tandis qu’à Beihai (Guangxi) en 1995, cet élu au CCPCC de Canton avait chargé dans sa voiture un accidenté, lui sauvant la vie… seulement pour se faire accuser du sinistre par le jeune homme et sa soeur, qui subodoraient des indemnités à prendre. Procès: l’avantage est pour l’instant dans le camp des ingrats accusateurs, d’une famille influente, face à un défenseur venant d’une autre province!
Ces 2 faits divers prouvent 2 choses: être cadre en Chine, ne vous protège que dans votre province – pas toujours!- ; et la solidarité, hors de la famille et des amis proches, n’est pas la chose au monde la mieux partagée!
Sommaire N° 5