Sous l’égide de la BPdC (la Banque centrale, siège de la politique monétaire), le colloque annuel de la banque chinoise a permis, semaine dernière, de confirmer la rumeur: pour la BdC (la Banque de Chine, 1ère banque commerciale du pays), les fortes pertes de marché (50% à Shanghai en 1996) proviennent non des étrangers, mais des 3 autres banques publiques : celles de la Construction, de l’Industrie/Commerce, et de l’Agriculture.«Cà pourrait continuer», déclare Wang Xuebing, son Président, «si le personnel continue à se désintéresser pour la concurrence» (réflexe socialiste: entre entreprises-soeurs…).
Pour refaire son retard, la BdC pense à la «pub».Sous cet angle, la Banque de la Construction, a un bus d’avance – (celui aux flancs duquel elle affiche ses annonces)! La BdC compte aussi occuper de nouveaux créneaux, pour mieux valoriser ses atouts uniques (son réseau de filiales dans le monde): l’aide aux groupes chinois prêts à se lancer sur les bourses étrangères, et le «clearing» international.
La BPdC-elle, doit en 1997 maintenir le RMB à son (bas) niveau actuel, afin de garder sa croissance. Pour ce faire, alors qu’elle s’attend au maintien du flux de devises (40 MMUSD en ’96), elle compte racheter les excédents : les réserves chinoises (100 MMUSD) monteront encore!.
Sommaire N° 3