Après le conflit social des soieries de Nanchong (cf vdlc n°22), une seconde vague d’incidents a eu lieu au Sichuan, selon Human Rights (N.Y.).
Fin juin, 3 usines publiques de tissage de Mianyang, en faillite, ont vu leurs fonds de chômage (bien trop minces au départ), détournés par les cadres. D’où une vague sans précédents de manifestations de 100 000 ouvriers n’ayant rien à perdre.
Seule différence par rapport à Nanchong: la mairie a couvert le leadership, et au lieu de payer pour «acheter» la paix, a fait réprimer: 80 arrestations, 100 blessés (les hôpitaux ont interdiction de soigner les «contre-révolutionnaires»)…
En résumé: des grandes entreprises d’Etat (GEE) en ruine (des M d’emplois condamnés), un encadrement douteux, des irrégularités couvertes et un dérèglement climatique faisant peser des risques sur les récoltes: autant d’éléments réunis au Sichuan, pour un été sous tension!
Sommaire N° 27