• A part la Chine, cinq pays revendiquent tout ou partie de l’archipel des Spratley :Viet Nam, Taiwan, Philippines, Malaisie et Brunei.

Moins pour l’incertain pétrole de son sous-sol, que pour le contrôle stratégique des voies maritimes. La Chine a occupé 9 atolls, les Philippines 8, le Viet Nam 31 et Taiwan 1. Une toute récente proposition de Manille intéresserait vivement Pékin: s’autoriser mutuellement des visites des garnisons insulaires. Ce geste, si réalisé, signifierait une reconnaissance de facto des droits de l’autre, et un pas vers la seule solution possible: le partage négocié des îles et du sous-sol, les droits de passage demeurant universels!

• Confirmation à Chongqing du Secrétaire. du Parti (l’homme fort): Zhang Deling, 57 ans, ancien professeur (pékinois), vice ministre de la machine-outil et maire de Harbin, est dans ces fonctions depuis 1995. Chongqing est aujourd’hui ville « libre » de 30 M d’habitants.

Pékin de son côté compte un nouveau vice maire: Yue Fuhong, 47 ans, ex-instituteur.

HONG KONG               

• Hong Kong est tiraillée entre son désir de continuer à vivre selon ses règles, et éviter la confrontation avec Pékin. Futur gouverneur de la RAS, Tung Chee Hwa fait de remarquables efforts pour concilier le tout: lors d’une interview à la BBC, «C.H.» réaffirme qu’il n’y aura pas de bain de sang en cas de manifestations pro-démocrates, mais suggère à son peuple que le moment est venu pour abandonner derrière lui le bagage du massacre de la place Tian An Men. Lequel peuple répond le lendemain par une veillée avec 55000 chandelles, tout en chantant: «Tian An Men n’est pas un bagage»!

• De même, C.H. Tung fait savoir son projet de priver l’ICAC, la très réputée commission anti-corruption, de son épithète politiquement incorrect d’indépendant. Le lendemain, face au tollé (dépendante, l’ICAC perdrait la racine de sa force, la confiance des gens), Tung fait marche arrière!