A la loupe : DROITS de L’HOMME: AMBIGUITÉ

En signant la Déclaration conjointe, le Président Jiang Zemin a reconnu la validité de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Juridiquement au moins, c’est un progrès indiscutable, référence utilisable à l’avenir. Mais le document évoque aussi la prise en compte des «particularités locales»: ce qui peut justifier le non-respect des Droits de l’Homme. Mieux, le chapitre sur ces sujets n’est pas intitulé Droits de l’Homme mais Respect de la pluralité. C’est en fait la thèse chinoise qui est reprise par Paris (sa thèse précédente, toujours en vigueur au Nord de l’Europe, étant que les Droits de l’Homme, universels par nature, ne souffraient pas d’exceptions). Nécessaire pour faire accepter (en France comme en Europe) le nouvel axe Paris-Pékin, cette coopé «Droits de l’Homme» allégée est justifiée par l’Elysée par 2 arguments: il n’y a pas d’alternative, et cette démarche porte déjà des fruits.

Allusion à l’adoption récente ou imminent, par Pékin, de lois et conventions qui annoncent, espère Paris, des changements à l’avenir (sinon tout de suite!), vers l’Etat de droit.

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