• Dans la continuité de l’opération  (anju, «home sweet home»), important plan approuvé par la BPdC, la Banque centrale : 1,2 MM USD offerts cette année en crédit hypothécaire au logement privé, dans 223 villes. Crédit maximal 70% du projet, sur 20 ans. Le budget consenti cette année égale à celui des cinq dernières années. 1,2 M de dossiers avaient été traités: une misère, au vu des besoins.

Besoins aussi en face, côté promoteurs : à Shanghai, 3,3M m² lotis attendent acquéreurs, dont 2,6M en appartements!

• Au désespoir de créer assez d’emplois pour suivre les fermetures de firmes d’Etat, Pékin recourt à des méthodes radicales: d’ici septembre, la ville veut avoir renvoyé des centaines de milliers de travailleurs migrants à leurs campagnes -qui devront freiner leur développement pour absorber leur charge.

Idem, la mairie tournant le dos à sa politique, crée 20 000 licences de taxis-ils sont 80 000, et le trafic sur les grands axes frise la congestion. Par ces «remèdes de cheval», Pékin espère résorber 60% des actuels 200000 chômeurs publics.

NB: selon la Commission d’Etat au Plan, au moins 36% du personnel de l’Etat est excédentaire: 56 M, dont 15 à 20 M perdront leur emploi d’ici ‘2000. Chômage officiel: 3,5% – chiffre réel : entre 11 et 20%.

• En dépit des avertissements des pouvoirs publics, l’explosion continue sur les marchés boursiers de Shenzhen et de Shanghai, où le volume des transactions, avec 571 MM Y de janvier à avril, a septuplé en 12 mois.

L’indice (parts «A», réservées aux chinois) a gagné 58% depuis janvier (45% à Shenzhen). Situation artificielle, sans rapport avec les résultats des entreprises, reflétant une insuffisance en produits boursiers pour combler la demande des candidats boursicoteurs.