Avec ces deux contrats signés sous la houlette d’Al Gore, Pékin, suivant sa stratégie, a voulu donner un «bon point».
General Motors à Shanghai, devient partenaire de la SAIC. 1,6 MM USD à 50/50% : c’est la plus grosse JV auto (sinon toute catégorie) en Chine.
La production débute fin 1998: d’ici ‘2000, G.M. croit pouvoir sortir 100 000 voitures, la moitié du marché national. Modèles «yankee», différents de ce qui s’est fait jusqu’alors: moteurs V6, 3 litres, boîte automatique. Coup dur pour Volkswagen, qui se voit rafler l’exclusivité sur Shanghai et sur son partenaire. On dit les responsables de VW découragés – on le serait à moins. Coup dur aussi pour les japonais, Toyota en tête, qui tenaient ce marché des «grosses cylindrées».
A Boeing, Pékin paiera 685 MUSD pour 5 moyens courrier 777-200. Pas de quoi pavoiser, face aux 30 Airbus commandés en 1995, mais Ronald Woodard, Président du Groupe, voit les choses sous un autre angle: après le rachat de Mac Donnell Douglas, le nouveau géant tient 80% du marché chinois, et croit pouvoir les garder: par ventes d’avions Boeing, et la production en Chine d’avions MDD (MD 90,11, et 95), et de pièces Boeing.
Peut être aussi, espère t’on encore à Seattle, par des fournitures à l’avion de 100 places, coopération théoriquement remportée par les européens!
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