Depuis Hong Kong et Taiwan, des sources invérifiables rapportent une dégradation de la santé de Deng Xiaoping –92 ans-, admis en décembre à l’hôpital militaire n°301-celui des vieux hauts cadres du régime. Le nom du patriarche apparaît dans la presse, y compris avec la diffusion depuis mercredi 1er, d’une série télevisée sur sa vie et son oeuvre et des prises de position «denguiennes», notamment de Tian Jiyun, N°2 de l’ANP -le Parlement- en porte à faux de celles du Président de la République.
Symptomatiquement circulaient aussi des rumeurs de tremblement de terre, «d’ici le 5 janvier»…
Dans l’imaginaire chinois, ces rumeurs forment un tout: en Chine, la mort d’un empereur marque la rupture possible du mandat du ciel : la Chine de 1997, comme ses aînées au fil des millénaires, laissent à la nature la charge des changements, qu’ elle n’ose pas par ailleurs formuler!
Sommaire N° 1