Le bilan national de 1996 constitue pour Zhu Rongji, boss de l’économie chinoise, un triomphe personnel: 9,7% de croissance,6%d’inflation et pour le paysan, 1 rare «boni» de 8%. Les «secrets» de cette réussite étant un contrôle d’airain sur ses investissements, et la chance (une bonne récolte 1996)!
En 1997, Pékin prévient qu’elle continuera à serrer la bourse: pas de grand projet public nouveau à attendre. L’étranger, lui, investira 40 MMUSD (+5,8%).
1997 pourrait être l’année du décollage pour les assurances étrangères: 8 licences à octroyer.
Face à Taiwan, optimisme prudent, de part et d’autre, les 2 rivages de la Chine poursuivront leur intégration inéluctable: bancaire, voire téléphonique, et augmenteront leurs échanges de 7%(23 MMUSD) En politique, 1997 s’annonce faste, avec le retour de HK, le 15. Congrès, et une frénésie de visites: à Pékin, J. Chirac et Bill Clinton; à Moscou, Jiang Zemin. La Chine aborde ainsi 1997, le vent en poupe, permettant au Président d’évoquer, dans ses voeux à la nation, 1 «année extraordinaire dans l’histoire du PCC et du pays»…
Sans doute vrai, sauf imprévus et dangers, qui abondent, et auxquels Pékin se prépare toujours, sans en parler jamais!
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