Deux cent hommes d’affaires, diplomates et journalistes belges: Une mission énorme, pour un pays dont la population n’atteint pas celle de Pékin, débarque dimanche 24 novembre 1996, sous la conduite du Prince Philippe.
Visite ambitieuse aussi par son rythme et ses étapes: Pékin (ses infrastructures, son marché, ses universités), Tianjin (son port sur la mer de Bohai, l’autoroute), Shanghai (maîtrise du Yangtzé, et Pudong, le 1er invest du monde), Suzhou (ville des parcs et des jardins) et Dalian (cultivant son look «vert»), face au Japon et à la Corée.
Bruxelles a investi en lourd dans cette visite: il s’agit de relancer la pénétration en Chine, laquelle marque le pas, après de brillants succès (Alcatel-Bell-Shanghai ou Janssens Pharma-Xian, parmi les plus grandes JV de Chine).
Il s’agit aussi de se montrer unis, comme Belgique des affaires, dépassant les divisions et mauvais rêves des derniers mois. Sursaut vital, de la part d’un Etat dont l’existence se confond, depuis 1830, avec l’export, la technique et le développement.
Sommaire N° 43