Comment maintenir le rythme de croissance, malgré les limitations des ressources et l’énorme gâchis de matières premières par un pays à l’expérience industrielle encore mince?
Pour Li Tieying, Conseiller d’Etat, le 9. Plan y pourvoit en promettant d’ici ‘2000, des volumes supplément d’eau, d’énergie, de minerais et de blé, grâce à un ambitieux programme d’investissements.
D’autres programmes rendront les industries plus propres et moins gourmandes – m. Li cite les 50 000 PME polluantes fermées ces mois…«Que nos amis étrangers se rassurent – la croissance est là pour durer»!
Son de cloche opposé de la part de la Citic, 1er groupe d’investissement à l’étranger (53 MMHK$ d’avoirs en 1995): la Citic s’inquiète de la mauvaise qualité des 4839 firmes chinoises expatriées, à faible volume d’affaires (2,4MMUSD en 1995, moins que Taiwan). Pour elle, sans 4 ou 5 multinationales chinoises solides et professionnelles (suivez son regard), et un fort investissement sur l’étranger, dans les ressources qui manquent en Chine, la courbe de croissance (8% cette année) ne pourra être tenue!
2 avis opposés donc, suggérant peut être une «guéguerre» interne- l’opinion du négociant se révélant, en l’occurrence, proche de celle de ses homologues étrangers!
Sommaire N° 42