Devenu un des 1ers groupes privés de Chine après 4 ans d’existence, Zhou Lin est un exemple du potentiel de dynamisme de ce pays. Il compte 1000 emplois, 83 filiales, 3 centres de recherche et un laboratoire à New York.
Son créneau : mis au point par Zhou Lin, ingénieur de 42 ans, un renforceur de «biofréquences»-radiations électromagnétiques naturelles du corps. En 1995, 1,5 M de ces machines se sont vendues (500Y/pièce): Zhou Lin est dans un foyer sur 100, un hôpital sur deux.
Documentée par un certain nombre de re-vues scientifiques chinoises et étrangères, l’innovation n’invente rien au plan technique, mais associe des outils de l’Occident à 1 tradition d’Extrême-Orient – la théorie du (qi, souffle vital).
Pour 1996, Zhou Lin s’attend au tassement d’un tiers de ses ventes -tendance nationale, dû à la politique d’austérité. En préparation durant cette «sieste» imposée, l’entrée en Bourse, et l’exportation vers Europe/ USA, grands demandeurs de ce type de médecine « douce ».
Avec Zhou Lin -et quelques autres-, émerge ce qui pourrait devenir une industrie chinoise à image inversée de l’actuelle, de recopiage, basse qualité et basse technologie. Le Japon avait connu la même démarche. Mais en Chine, ce rattrapage du niveau mondial intervient 15ans après le début du mouvement : la dynamique planétaire s’accélère!
Sommaire N° 41