Pour la 2ème fois en 2 ans, Pékin édicte 1 moratoire sur toute usine automobile nouvelle.
Sursis qui lui a permis de «faire passer» General Motors et Mercedes. GM a investi en Chine 2 MM USD, dont la moitié sur une usine de voitures à Shanghai (sortie pour 1998). General Motors se revendique comme le «Mr Propre» de l’air chinois futur…
En attendant, chez ceux qui, sur le terrain, construisent déjà, c’est le concert des lamentations : 1er signe extérieur de capitalisme, l’auto excite, chez toutes les administrations, une imagination taxatrice débridée, qui tue le marché. Méfiante, Pékin vient d’interdire à VW un plan de crédit (inédit en Chine) après seulement 4 mois et 800 Jetta vendues. Volkswagen réclame l’abolition du ban afin de rembourser ses dettes en 1997 (120 MUSD). Un feu orange clignoterait sur la filiale VW-Changchun, pour cause de surcapacité et de piraterie par le partenaire d’1 modèle VW. BLAC, le constructeur pékinois de camions, ne produit plus depuis mai (ouvriers payés à rester chez eux).
Le producteur chinois d’Iveco, tout comme Renault (minibus/ fourgonnettes) ne tournent qu’au quart de leur capacité… Si la crise dure beaucoup plus, fermetures et reprises ne se feront plus attendre!
Sommaire N° 40