Un journaliste allemand expulsé fin décembre, deux attachés militaires nippon et américain la semaine passée…
En un mois, trois étrangers ont été chassés de Chine, pour des raisons qui n’expliquent pas vraiment la rigueur de la sentence : le journaliste pour un article vieux de 18 mois, les deux officiers pour s’être introduits en zone interdite, mais lors d’une mission autorisée…
Si l’on ajoute l’interdiction faite, mardi 16 aux agences économiques étrangères, de vendre directement leurs "news" aux clients chinois, force est de se rendre à l’évidence : la campagne anti-Occident, depuis l’ombre, s’amplifie!
A rudoyer ainsi, en même temps, les trois plus puissants pays du monde (et, dans le cas de l’Allemagne, son meilleur allié en Europe), les conséquences pour la Chine seront inévitables : un refroidissement des relations, et probablement, un report à des temps meilleurs pour son entrée à l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce). Mais n’était-ce pas le but recherché?
On est en droit de se le demander!
Les raisons de cette campagne tiennent à la peur de leaders tel le Président Jiang, de perdre le contrôle de la société, du fait de l’effritement croissant au jour le jour des leviers traditionnels de commande sur l’individu.
Certains gauchistes vont même jusqu’à dénoncer une "guerre secrète" tramée depuis l’étranger contre la stabilité et l’unité du pays…
La manière passive, presque "bonasse" dont l’aile réformatrice du parti, ainsi que les pays "victimes" réagissent à ces coups de griffes, prouve qu’ils ont compris la frustration et l’impuissance de leurs auteurs: les chiens aboient, la caravane passe!
Sommaire N° 4