Le 1er semestre 1996, pour la plupart des secteurs nationaux, sera à marquer d’une pierre noire.
Tel celui des téléviseurs. Un leader national profite de la mévente pour casser les prix. Impuissant, Pékin laisse faire.
Même causes, mêmes effets dans le secteur du verre: à Shanghai, le britannique Pilkington perd 60% ses profits. D’autres tel Luoyang Glass, voient leurs profits«épongés» par la guerre des prix (-85%), et se constituent en cartel à 21 verriers (sans Pilkington!) pour enterrer la hache…
Le schéma se retrouve partout, du thé aux automobiles, de la soie au sucre. Seuls quelques secteurs échappent à la guerre des prix -mais non à celle de la concentration : tels le ciment. L’Etat feint de croire que la baisse des taux d’intérêts suffira pour provoquer la relance!
On en doute! Surproduction et guerre des prix résultent de la survivance de « mauvaises» usines au côté des nouvelles, et ne cesseront qu’une fois l’ordre ramené au sein de chaque filière – et les «dinosaures» restructurés. On en est loin!
Sommaire N° 32