Ø Qu’une ville comme Shenyang compte 1437 directeurs de banque, peut laisser rêveur.  

Que la BPdC – la banque centrale- veuille les inspecter, semble compréhensible. Son palmarès, 132 cadres «incompétents», est plausible. Et que seuls 13 de ces «mauvais» directeurs (1 sur 10) aient été limogés apparaît, dans ce pays où le « guangxi » (piston) est roi, tout compte fait… normal!

Ø 10 m de chinois «budgétivores électroniques» induisent 1 explosion du nombre d’adeptes de la grivèlerie magnétique. En 1993, la liste noire de la  carte Great Wall est passée de 5 à 136 pages, Visa/Mastercard en comporte 139.

Ø «Si la Chine», avertit l’Office Statistique, « ne relance pas l’économie, la croissance tombera fin 1996 à 7%, accompagnée d’1 inflation de 12%».

La BPdC-la Banque centrale- « obtempère », en promettant 1 réduction pour toutes banques, du taux de couverture de 13 à 10% de leurs fonds: 3% de masse monétaire disponible, poire pour la soif des investisseurs!

Ø Afin de réaliser son ambitieux plan de globalisation de l’industrie chimique nationale, Pékin nomme un nouveau «vice-ministre» (l’homme en Chine, sur qui tout repose, par opposition au N°1, rôle souvent honorifique) : Chen Shineng, ex-gouverneur du Guizhou.

Ø Les inondations, qui s’aggravent sur le moyen Yangtzé (Hubei) font réfléchir, par rapport au projet de barrage des Trois Gorges : le fleuve a dépassé de 2 m sa côte d’alerte, non loin du futur ouvrage. Durant les trombes, les travaux sur le site du futur plus grand barrage du monde, n’auraient « pas trop pris de retard ».

Ø A 100 km au large de Tanggu (Tianjin, Hebei) la Chine vient de découvrir son 1er large gisement de pétrole Off shore, Bohai 26-2-1. 1,24 m de m3 de pétrole et 350000 m3 de gaz /jour.

Ø Great Wall Aluminium., 33000 salariés, va placer en Bourse pour près d’1 mm Y de parts-B, pour tripler la capacité de son usine de Zhengzhou (Henan), de 200 à 600 000t. d’alumine. D’ici l’an 2000, le groupe espère franchir la barre des 2mt, devenant N°1 mondial.

Ø « China Business Times » le prédit : d’ici 3 ans, les coûts du bâtiment monteront de 35%, du fait de la hausse du terrain (+10%), des matériaux de construction (+10%), des taxes et des coûts de relogement des gens déplacés (+10%).

D’où, pour la Chine, trois mauvais risques : l’effondrement d’un marché immobilier aux prix parmi les plus élevés au monde pour une qualité médiocre, la voie barrée, aux provinces de l‘intérieur, pour le développement à bas prix dont a bénéficié la côte 5 ans plus tôt, : et de l’huile sur le feu pour l’inflation, contrariant l’effort national de rigueur!

Ø Baisser ses taxes, tout en augmentant ses recettes? C’est ce que vient de faire la Chine : 5 mm de $ de taxes diverses, sur 6 mois. Ceci est dû à une hausse des imports et à un effort de perception de taxes hier hautes, mais inappliquées.

 Malgré ces rentrées, une ville comme Pékin reste dans le rouge : interruption pour 3 ans des travaux pour la 8ième ligne de métro.

Ø Souffrant d’obsolescence et de désaffection, les chemins de fer socialistes veulent remonter la pente: 10 000 km de voies nouvelles d’ici 2000. Investissements considérables : 250 mm Y :

– en fret, pour rattraper la demande -1,8 mm t : des convois + lourds (6000 t au lieu de 4000), + rapides (90km/h au lieu de 60); et

– en passager : + de vitesse (140 à 160 km/h au lieu des 110 actuels, et pour le TGV Pékin-Shanghai (250km/h), non-inscrit au 9.Plan, des sections seront construites…