La voix rauque de fatigue, Charlene Barshefsky, négociatrice des Etats-Unis a présenté lundi soir les résultats de 3 jours et 3 nuits de marathon presque ininterrompu.
Enjeu apparent : imposer ou non aux produits chinois 2 milliards de $ de taxes discriminatoires sur le marché américain, dans le cadre de l’instrument 301 de la législation commerciale des USA, en rétorsion d’un piratage florissant des logiciels d’Outre-Atlantique.
Enjeu réel : « exporter » vers la Chine, et y faire respecter, les normes et procédures complexes américaines, qui rendent aussi impossible le piratage industriel que la survie de bactéries dans du lait UHT.
C’est effectivement ce qui s’est produit : tout semble se passer comme si l’accord sino-américain annoncé lundi soir avait en fait été conclu 15 jours plus tôt, tout le temps intermédiaire ayant été consacré à vérifier et affiner les détails du « new deal », afin que personne ne semble perdre la face, en cette période de « campagne électorale » dans les deux pays. La Chine a cédé -depuis au plus tard le 23 mai- sur les 4 points de l’ultimatum de Washington, et savait depuis lors qu’elle n’avait rien à redouter. cf suite VdlC 26 news1 et news 2.
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