Les 2 exécutions en 2 jours montrent mieux que de longs discours, la crise des moeurs en Chine.
A Zhongshan, 1er mai, un vigile de 29 ans exécuté pour avoir «braqué » sa propre banque et tué 3 compagnons (+ 1 taxi).
A Pékin, 2 mai, un garde de 18 ans fusillé pour avoir trucidé son patron, vice-Président de l’Assemblée Nationale Populaire.
Dans les 2 cas, 2 hommes très jeunes trahissent leur mission pour de l’argent. Crimes maladroits, que quelques jours d’enquête ont suffi à confondre. Butins minables : une poignée de bijoux pour le pékinois, 200 000 Y pour le vigile. Avec ces dérapages, la Chine prend conscience de 2 courbes parallèles : la chute de ses valeurs traditionnelles et l’explosion d’une criminalité (+12% l’an passé), qui sort de son milieu naturel (les bandes, la campagne) pour s’incruster profondément dans les corps constitués et dans la ville!
Sommaire N° 19