Spectaculaire sanction contre 6 entreprises déficitaires inscrites en Bourse : interdites de cotation pour 2 jours! Il s’agit de Jinbei (autos), Minibus de Pékin, Guanghua (fibres textiles, Sichuan), la branche « transports » des aciéries de Shanghai, Huang He (machines, électronique) et Tubes d’acier de Shanghai.

Hausse des salaires moyens de 16% durant le 1er trimestre, atteignant 440,3Y.

Harbin Power Equpt, le plus gros fournisseur chinois en équipements pour centrales thermiques, voit ses profits chuter de 31% l’an passé (122mY) – et ne pourra honorer ses délais de livraison, par manque de liquidités. Cas typique d’un secteur de pointe, fragilisé par le resserrement du crédit.

Attendue après juillet, la baisse des taux d’intérêts vient d’avoir lieu 1er mai : -0,98% pour l’épargne, -0,75% pour les prêts. L’idée d’une dévaluation du R.M.B. commence aussi à faire son chemin : pour enrayer la chute des exportations du 1er trimestre (- 8,7%). Cette baisse du coût du crédit pénalise Shenzhen : déjà moins performante que Shanghai en terme de rendement en Bourse, elle verra Shanghai plus apte qu’elle (par sa taille) à profiter du « coup de fouet » à l’économie.

La Chine, 1er producteur de plastic (sacs, sandales), dont 615 000 t de film agricole et 2m t exportés (2mm$ profit).

L’administration chinoise avertit : 1m de faux $ sont en route depuis Moscou vers les marchés chinois, achetés par la mafia.

Secteur privé : en 1995, 600 000 citadins ont quitté leur firme d’Etat, 1 autre m a quitté sa firme collective : tous sont « descendus à la mer », au total 2,1m, vers le secteur privé, qui emploie aujourd’hui 50,6m travailleurs (+12% en 1 an)

La mort du bol de riz d’acier pour cette année : déjà appliqué dans 18 des 30 provinces et territoires autonomes, le contrat de travail individuel sera imposé partout d’ici janvier.

L’inflation chinoise remontera après 1998, prédit un chercheur à l’Académie des Science Soc. Performance estimée d’ici 2000 : +30%.

China International Trust and Investment Corp (CITIC) porte ses parts dans Dragonair à 25%; la China National Aviation Corporation achète 35% :

avec 20% contrôlés par Swire-Cathay, Dragonair est dorénavant chinoise.

Immobilier : le secteur s’attend à une stagnation, mais non à une chute des prix (contrairement à ailleurs), du fait de l’engouement pour la capitale. NB : la demande varie à l’extrême, entre la pénurie sèche en appartements et l’excédent en villas et espaces commerciaux.

Selon la Banque Populaire de Chine (BPdC), banques et assurances étrangères ont gagné 140 m $ en 1995, augmentant leurs profits de 50%.