Nouveau règlement des mariages pour la ville de Pékin, étonnamment progressiste.
L’ancien texte de 1985 soumettait les candidats au mariage au bon vouloir de l’administration (dans le but de garantir le succès du planning familial : « pas de mariage, pas d’enfant! »), et des « Danwei » unité de travail de chaque fiancé (qui devaient techniquement donner leur accord)…
Autant dire que le mariage était plus facile à obtenir par les « bons éléments » que par d’autres. Cet arbitraire est balayé par le nouveau texte, qui prévoit un recours légal, en cas de refus par le bureau des mariages de les unir. Les bureaux de mariage sont priés de réviser leur comportement (traditionnellement arrogant). Les « Danwei » sont tenues de fournir les documents nécessaires, et le bureau des mariages est tenu d’assister tout couple candidat, en cas d’obstruction (employeur, parents), pourvu que garçon et fille aient respectivement 22 et 20 ans.
Enfin, les migrants (1 million à Pékin) pourront se marier à Pékin, une fois nantis des papiers de leur commune -ce qui les aidera à se sédentariser! Voici donc un signe de plus (après la réforme de la loi criminelle, et les élections ouvertes des assemblées de base) d’une démocratie qui s’insinue en Chine
Sommaire N° 16