Au fil du vent : Série Energie / Le Nucléaire 2011-1996

Geler pour mieux repartir?

La Chine a démarré tardivement en énergie nucléaire civile, dérivée de son programme militaire.
Comme dans les industries ferroviaire et aérospatiale, sa stratégie a consisté à mettre en concurrence les pays détenteurs de technologie, de s’en approprier les licences moyennant l’achat d’un petit nombre d’unités, tout en faisant miroiter la possibilité d’un choix final en faveur d’une filière unique, d’un partage du marché avec le groupe gagnant.
L’objectif réel était d’accéder à l’autonomie rapide avant de se redéployer sur le monde entier.

Dans la pratique, les choses se sont déroulées différemment, les groupes locaux ayant du mal à maîtriser la technique, et à faire évoluer les filières. Aujourd’hui, alors qu’elle vient, en mars 2011, d’approuver le plan le plus ambitieux de croissance (86Gw en 2020, 45% du parc neuf d’ici 2030), la Chine fait face aux problèmes de sécurité suscités par la catastrophe de Fukushima, aggravés par ses choix du passé, d’un non choix d’un partenaire privilégié.

Peut-on concilier une sécurité totale, avec un «d’Arlequin» en quatre filières (quatre cultures technologiques, quatre procédures sécuritaires) distinctes, française, russe, américaine et proprement chinoise? C’est la question que techniciens et politiciens chinois doivent aujourd’ hui se poser avant de relancer le plus grand programme nucléaire de l’avenir. …

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