Au fil du vent : L’Enfance – 2012-1996

Si l’on devait choisir deux ou trois tendances pour définir la jeunesse chinoise, on pourrait d’abord la dire obéissante, habituée à ne pas s’opposer aux adultes, an clan, à la nation.

Il n’est pas rare de voir le père interdire au fils telle relation amoureuse, du fait que la fille n’a pas le bon permis de résidence, et le jeune ravalant ses larmes, de plaquer sa belle illico. De même, ce sont les adultes qui induisent leurs enfants à étudier trop, usant ainsi leur santé prématurément.

Mais il s’agit d’un « deal », d’une relation contractuelle : le même enfant recevra tout du clan, qui investira en lui comme son seul atout et espoir d’avenir. Aussi, ce rapport de sujétion a tendance à écraser la personnalité individuelle. L’enfant, confronté à l’enrichissement constant, à la multiplication des moyens techniques, explore diverses voies d’évasion.

Plusieurs d’entre elles sont néfastes, comme la suralimentation ou l’obésité. D’autres sont l’expression dans l’art (les jeunes écrivains, peintres, photographes ou cinéastes se comptent en millions). L’internet offre enfin, pour cette jeunesse, deux voies opposées : le microblog Weibo lui permet de s’exprimer, s’opposer, s’unir et agir. Tandis que les jeux virtuels les affalent dans une passivité maladive, illusion de vie.

Heureusement, la dernière et la plus forte caractéristique de cette jeunesse de Chine, est la métamorphose permanente. Elle a déjà beaucoup changé en 20 ans : elle s’apprête à changer encore, en nombre, en santé, et en attitudes, vers plus d’affirmation de soi.

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