— 3MM$ pour 85% de la Guangdong Development Bank, et deux candidats : la lutte est acharnée entre Citigroup et Société Générale, et leurs alliés respectifs.
Dès le 2 février, l’Américain criait victoire. Citigroup voulait 40% pour lui-même, et 9% pour Carlyle. Au mépris du présent plafond de 25% -son objectif supposait donc une loi nouvelle. Mais Société Générale se faisait le chantre de la loi présente (il se contentait de 24%), et montrait dans son pool son nouveau héraut, Baosteel l’aciérie shanghaienne, en plus de Sinopec.
La raison du combat des chefs est double : le vainqueur aura (ce sera une 1ère) la gestion complète de la banque, élaguée de ses dettes. Garantie de rentabilité, et surtout, de créer des succursales sans licence…Le 23/2, la presse re-donnait Citigroup vainqueur, comme au 2 février -mais la CBRC, détenteur du mot de la fin, se tait encore !
— Jus de la treille à 100% local, Dragon Seal rejoint les alcools Moutai, Gu Yue Long Shan et Chunghwa Cognac aux présentoirs hors-taxes d’aéroports internationaux.
Camus, chef de file de ces ventes éoliennes, signe pour 10 ans, et veut approvisionner 50 de ses 4000 boutiques pour commencer. Testés depuis septembre dans 20 espaces, ces produits ont rapporté 250.000$, « très bon chiffre », dit Cyril Camus l’héritier, «qui vingtuplera en 3 ans»… Le touriste chinois est visé –29M en 2004 (+43%), mais aussi l’homme d’affaires et voyageur étranger atteint de sinomania.
Pour Dragon Seal aussi, l’affaire est belle, car la marque reçoit ainsi l’aura d’un AOC (appellation d’origine contrôlée), et joue dans la cour des grands. Camus en profite pour placer dans son rayon-Chine son propre Osmanthus King, vin issu du céleste terroir.
Sommaire N° 7