Emotion à Fuzhou (Fujian), fief de la famille (Lin), en regardant le feuilleton cantonais «la légende de la guerre de l’opium».
Lin Zexu, l’illustre ancêtre au XIX.s., avait édicté l’interdit sur l’opium, qui devait conduire à la guerre du même nom. Dans la série TV, Lin Peilin, son frère cadet, était opiomane, et Zexu était amené à le châtier : «faux!», se sont écriés les dizaines de descendants, soutenus par la presse locale : la diffusion a été suspendue!
Des méfaits de la ville chinoise (I): à Shanghai, ce test sur 2031 enfants de 6 à 12 ans montre qu’1/3 souffre de déficience légère en coordination sensorielle, et 1/6, de déficiences graves. Sur 501 enfants à problèmes scolaires, 90% des garçons et 80% des filles appartenaient à cette catégorie des mal coordonnés. A ces déficiences, les experts voient deux causes: le changement trop rapide de la ville (rythmes frénétiques, terrains vagues, béton), et l’ignorance par les adultes, des solutions simples pour prendre le problème à la base.
Des méfaits de la ville chinoise (II).
L’Anhui constate que 29% de ses divorces, en 1996, sont le fait de migrants ruraux attirés par la ville. Exemple d’un autre lieu, ce garçon du Jiangsu et cette fille du Sichuan, peintres en bâtiment à Shanghai, se marient, quoique chacun fiancé ailleurs et malgré le veto des familles. Amour, eau fraîche, et très gros risque: ni l’un ni l’autre n’ont le « hukou » (permis de résidence), comme des milliers d’autres petits couples, ils sont condamnés à la clandestinité en attendant l’expulsion policière vers leurs villages – cause majeure de divorce!
Jusqu’alors un phénomène masculin, la drogue gagne chez les femmes. Canton, fin avril, comptait 10 000 droguées recensées (et 214 sidéens dont 9 décès). Tianjin (10 M hts) était passée de 2 droguées en ’91 à 246; et Kunming (Yunnan, temple chinois des paradis artificiels) en recensait 10 000.
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