Présenté à Pékin par son état-major, le tableau de Rhône-Poulenc contient de claires indications de la priorité N°1 mondiale donnée à la Chine.
En plus de la holding pékinoise et d’un centre de recherche qui ouvre en oct. à Shanghai, R.P. «pèse» 14 JV dans la grande Chine (9 provinces, plus HK et Taiwan), en pharmacie et produits vétérinaires, fibres textiles et polymères… JV phare: celle de Hangzhou (Zhejiang), qui produira en 1999 un pesticide (protégé par brevet jusqu’en 2001) d’avant-garde, bio dégradable et entraînant une hausse de récolte du riz de 20%…
Le groupe qui a vendu en 1996 pour 250 M USD en Chine, compte quadrupler ce chiffre d’ici 2002 – notamment par le réinvestissement systématique et la signature d’au moins 15 projets.
Ce faisant, Rhône-Poulenc suit un schéma suivi par de nombreux groupes: l’occupation du terrain chinois, afin d’exploiter la «faille historique» de l’ouverture au monde, pour se placer sur ce marché, qui n’est pas illimité!
Sommaire N° 20