A la loupe : Gamberge Shanxi’enne

Dans les collines au sud de  (Taiyuan), les fumées des chaumes avant les semailles d’hiver (le maïs d’été à peine engrangé) avoisinent, scène d’enfer, les blocs de gypses sur leurs lits de houille incandescente (cimenterie primitive, à ciel ouvert): le Shanxi réalise le triste prodige d’une pollution intense, sans industrie.

Cette région très pauvre porte pourtant les traces d’une opulence pas si ancienne: le majestueux Palais des Qiao, clan issu d’un colporteur de (tofou) de l’époque de Qianlong, (suffisamment enrichi pour s’être vu anobli par Dame Ci Xi au 20.s. à force de prêts à l’empire), est là pour en attester; ainsi que, émouvante dans ses ruines, la bourgade fortifiée de  Pingyao (classée par l’UNESCO)…

Une province qui ne manque pas d’atouts : son charbon sans limite (ses centrales thermiques ultramodernes), son autoroute vers la mer, et dont les handicaps semblent plutôt mentaux: méfiance et règlements tâtions d’un appareil pas libéré -prouvant, comme toutes les grandes villes de l’Intérieur, 5 ans de retard sur la Côte!

 

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