Hong Kong, Shanghai, Taibei : trois «boules de feu» de l’univers chinois, que (sans chercher le paradoxe facile) tout rapproche et tout sépare. Villes-soeurs de 6 M habitants (Hong Kong), 5 M (Taipei) et 14M (Shanghai), toutes coeurs économiques de régions industrielles de centaines de M d’âmes; situées «sur l’eau»; et ayant lâché (ou étant en train de) leurs industries lourdes, pour passer aux industries complexes ou aux services, chacune contrôlant une Bourse, un port et aéroport parmi les plus grands d’Asie, et en pleine expansion… Toutes 3 ont des programmes d’infrastructures (télécom, villes nouvelles, autoroutes, TGV etc.) en dizaines de MMUSD. Enfin, et c’est cela qui les divise, toutes 3 sont sous drapeaux et systèmes différents et rivaux.
Shanghai, jusqu’en 1949, fer de lance du développement en Extrême-Orient (mais aussi sa honte, pour ses fumeries d’opium et ce qu’on nommait pudiquement ses «maisons des fleurs») compte bien reprendre son rôle de 1ère place financière d’Asie.
Ce, en évinçant Hong Kong, qui repasse dans 2 mois sous pouvoir chinois après 150 ans de règle coloniale. Tandis que Taibei est, pour Pékin, la 2ième et dernière cible à récupérer à n’importe quel prix, dans le projet obsessif de refaire l’unité nationale.
Deux numéros spéciaux du vent de la Chine donnent les résultats de notre reportage, sur base des temps forts et actualités rencontrées sur place. 1er volet : Shanghai et Taibei!
Sommaire N° 15