Petit Peuple : La face cachée de l’Empire Qing

— Dans le Dongbei (Nord-Est) en mission d’étude du patrimoine biologique de la population, l’institut britannique Sanger constata une présence trop élevée (jusqu’à 5%, chez les Mongols) d’un gêne masculin normalement rare, signant l’existence d’une seule famille.

Lisant ce sang chinois comme un livre d’histoire, les chercheurs remontèrent à l’an 1600, au patriarche fondateur de cette lignée forte d’1,5M d’héritiers -face aux 20 que compte en moyenne, aujourd’hui, chaque homme de son époque. C’était Giocangga, le chef mongol qui entamait alors la conquête de la Chine, achevée en 1644 par la fondation de sa dynastie Qing. L’étonnante fécondité de sa lignée s’explique, croit le Dr Tyler-Smith, par 268 ans de pouvoir, avec privilège de procréation et meilleure survie à ses enfants mieux nourris. Sans le connaître, les Mandchous avaient appliqué à la lettre le précepte de Confucius, 不孝有三, 无后为大 bu xiao you san, wu hou wei dades3 manières d’insulter ses parents, la pire, est de n’avoir d’enfants!”

Seule faiblesse de cette remarquable étude : elle n’a pas pu tester les descendants officiels des Qing, qui ont tous refusé de confier un échantillon de leur sang. Les Chinois en général y rechignent, par peur de rater leur passage dans l’au-delà. Mais chez les Qing, le blocage est plus profond : tel examen au mieux, démontrerait leur origine barbare et au pire, leur décadence. Voilà pourquoi ces empereurs déchus sont les plus opiniâtres contre la science étrangère, à protéger la Grande Muraille qu’eux-mêmes franchirent 5 siècles avant dans l’autre sens, et à défendre la pénombre de leur passé !

 

 

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