Joint-venture : ICBC, fiançailles pétro-bancaires

Ô Anguille sous roche : sous la houlette de JP Morgan (US), deux fonds publics du Moyen Orient, Abu Dhabi I.A. (Emirats) et Kuweit I.A. négocient leur entrée dans la ICBC, la 1ère banque commerciale de Chine (20% du marché, 21.000 agences). Le ticket d’entrée atteindrait 1MM$ pour chacun.

En août, un consortium germano-US (Goldman Sachs, Allianz, Amex) a déjà repris 10% de l’ ICBC pour 3MM$. La Chine serait demandeuse de cette alliance arabe, pour se rapprocher financièrement de la 1ère ressource de pétrole mondial.

NB: c’est logiquement à l’ICBC de préparer son passage en bourse étrangère, début ’06, après la CCB, dont l’opération a connu un réel succès: 8MM$ de parts vendues, ont permis au groupe  (10/11) une rallonge de 15%, pour 1,2MM$. Mais ce succès complique les tractations pour la ICBC : l’entrée préliminaire de banques étrangères à la CCB (la banque de la construction) s’était négociée à 1,2/1. Or, l’entrée en bourse a constaté une valorisation d’1,98/1: humainement, les appétits chinois augmentent !

Ô Yangtzekiang Garment, filature hongkongaise suit son fil d’Ariane en Chine, et investit 29M$ pour créer (par rachat de 100% de ses parts dans 7 filiales) la JV Wuxi Talak, plus grande filature du pays. Investissement global : 180M$. Les partenaires sont la mairie de Wuxi (46%) et Enchantment (5%). Yangtzekiang détient 49%, et 6 des 11 sièges de directeurs.

La logique de cette concentration est simple et sereine, face à la remontée des quotas euro-US : les quotas s’appliquent au vêtement, pas au fil. Cette production de luxe sera vendue aux usines textiles disposant des quotas, ou qu’ils soient dans le monde—y compris, aujourd’hui, en Italie !

 

 

 

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