Citic, de Rong Yiren, dit le milliardaire rouge, s’est convertie (18/3) en holding, 1er groupe autorisé à travailler en banque, assurance et bourse, permettant des synergies entre capital et métiers financiers. Citic en a bien besoin -ayant été étrillée par la récession à Hong Kong. Citic compte aussi entrer en bourse de Shanghai en 2002, pour 1,2MM$.
C’est ce que fait China Merchants cette semaine, offrant 1,5MM parts, à bas prix (7,3Y max) -sans tambours ni trompettes. Le marché n’est pas bon. «Ce n’ est pas que pour l’argent que nous le faisons»,dit Qin Xiao, Président de China Merchants Gp, «mais aussi pour notre restructuration » …
NB: Merchants est la banque la mieux gérée de Chine,avec +91% de profits en 2001.Elle suit en bourse Shenzhen, Pudong, et Minsheng, banques parmi les petites, jeunes et moins endettées. Mais leurs titres ne font que baisser.
Citibank devient la première étrangère non JV, à pouvoir vendre et acheter des devises au particulier. Xiamen International Bank (JV) avait obtenu cette licence ce mois. Le marché de l’épargne en devises est de 82MM$, et celui en yuan équivaut à 1500MM$. 10 autres banques étrangères sont sur cette même demande, parmi lesquels les Honkongais (HSBC, Standard Chartered, Hang Seng), et Crédit Agricole.
Ces innovations reviennent à des petites banques chinoises ou à des étrangères : l’Etat joue la carte de la création de nouveaux partenaires, laissant les 4 grands au purgatoire de l’épuration de leurs mauvaises dettes: pour elles, ni bourse chinoise (BdC tente sa chance cette année à l’étranger),ni holding,tout au plus
l’introduction des cartes de crédit internationales, Visa et Mastercard.
NB : avec un marché touristique d’1/2 de la Chine, l‘Inde jouit d’un trafic double – grâce à ses 100.000 commerces acceptant la monnaie plastique, contre 30.000 en Chine- qui doit mettre les bouchées doubles, pour être prête au grand RV de 2008 !
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