JO : Quan Hongchan, chouchoute du public

Quan Hongchan, chouchoute du public

Elle aime les jeux vidéo et les « lajiao » (辣条), snacks épicés. Du haut de ses 14 ans (plus jeune athlète chinoise des JO), Quan Hongchan (全红婵) a décroché l’or en réalisant trois parfaits plongeons lors de l’épreuve de haut vol à 10m aux JO de Tokyo – une performance remarquable pour sa toute première compétition internationale.

Quan a débuté le plongeon à l’âge de sept ans et a dû réaliser environ 400 plongeons par jour à l’école sportive d’élite de Zhanjiang (Guangdong) pour arriver à un tel niveau.

Surnommée affectueusement « petite sœur de la nation », sa franchise rafraichissante, confiant n’être jamais allée dans un parc d’attractions ou son rêve d’ouvrir un supermarché, a conquis les spectateurs chinois, plus habitués à des réponses « toutes faites » de la part des athlètes.

« Ma mère est malade, je ne pourrais pas dire de quelle maladie elle souffre puisque je ne sais pas prononcer ce caractère. Je veux seulement gagner de l’argent pour payer son traitement et la soigner », a-t-elle déclaré.

Lorsque le public a appris que la jeune championne était issue d’une famille pauvre, les dons se sont mis à affluer : des paquets de « lajiao », 200 000 yuans et même une maison ! Des offres que le père, producteur d’oranges, a poliment déclinées, appelant simplement les curieux à cesser de venir troubler la quiétude de son petit village du Guangdong… Depuis les JO, plus de 80 marques ont été déposées (illégalement) au nom de sa fille, victime de sa popularité éclair.

Si les fans de Quan Hongchan attendent déjà avec impatience sa participation aux JO de Paris en 2024, ils rêvent aussi d’un doublé avec sa petite soeur de 12 ans, Quan Hongtao, qui fréquente la même « fabrique à champions », l’école de Zhanjiang. Son frère cadet de 10 ans est également inscrit là-bas… Comme quoi, le plongeon chez les Quan, c’est une affaire de famille !

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2 Commentaires
  1. severy

    Après une telle performance, Hongchan a le droit de se reposer. Espérons toutefois que la princesse du plongeon ne se la coule pas douce trop longtemps.
    400 plongeons par jour! Ça fait au moins douze heures à s’envoyer en l’air. Madame est servie. Il semble qu’en Chine, être plongeuse n’est pas une profession prête à tomber à l’eau… sauf dans les restaurants, évidemment.

  2. severy

    Il n’empêche qu’une fois sa carrière de sirène aérienne terminée, si elle se lance à corps perdu dans la restauration, on la surnommera peut-être la « choucroute » de la nation.

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