· En 2001, la Chine réservait 6MM$ pour la liquidation des dettes d’Entreprises d’Etat. En 2002, ce budget frisera les 10MM$, et 35MM$ «d’ici 3 à 5 ans». Très insuffisants, ces efforts expriment la volonté de l’Etat de faire face à la courbe hyperbolique des faillites virtuelles, de 277/an jusqu’en 1993, à 5640 (le vingtuple) en 1997 – et plus de chiffres publiés depuis. Par cet investissement, la SETC espère arriver à éponger les ardoises de 2900 EE, qui pourront ensuite faire faillite – l’argent ira au régime de pension/assurance chômage, prévenant l’émeute de millions de xiagang – sans emploi.
· Soumis à la répression la plus vive depuis 1989, le Falungong semblait disparu. Jusqu’en février où 53 adeptes d’Europe et des US vinrent brièvement commémorer place Tian An Men l’existence du mouvement, avant d’être expulsés discrètement. La semaine dernière, l’ouverture de l’ANP fut l’occasion de nouvelles audaces: incursions quotidiennes de membres sur la place (nationaux ou touristes, dont 10 australiens expulsés le 8/3)), et surtout, la prise de contrôle, 50 minutes durant, du réseau TV câblé de Changchun (Jilin), 1,3M d’habitants, berceau du fondateur du Falungong. Sans être inquiétés, les pirates diffusèrent une émission réfutant les accusations de Pékin contre la secte: administrant ainsi la preuve que le Falundafa, loin d’être éradiqué en Chine,y possède toujours des appuis.
Sommaire N° 9