Joint-venture : Incitations aux JV dans le Centre et l’Ouest

Ø définition de la globalisation, proposée lors du World Eco Forum par Hermann Franz, Président du Conseil de Supervision de Siemens : « la globalisation est le schéma émergeant d’une pression constante de la concurrence, qui agit sur les firmes, les investissements, le commerce, les produits, avec pour résultat, chaque année, de nouveaux pays non-manufacturiers s’ajoutant en bas de l’échelle de la production industrielle»

Ø Siemens regrette de devoir «acheter sur pied» son futur personnel diplômé (seul pays au monde qui impose cette contrainte), 40 000Y par tête, en «remboursement d’études».Réponse du doyen de l’ université Qinghua : «C’est vrai. Mais l’Etat nous paie 5000 Y par étudiant, le jeune ajoute 1000Y, le poste d’étude coûte 10 000 Y – nous n’avons pas le choix!»

Ø Suite aux plaintes des provinces et à l’incapacité de l’administration centrale à traiter rapidement les dossiers de J.V., Pékin porte le plafond des projets autorisables par les provinces, de 10 à 30 MUSD. Jusqu’à hier, ce plafond était réservé aux 5 ZES et aux 14 villes côtières.

Pour préserver son avantage concurrentiel, Shanghai délègue à Pudong (et Waigaoqiao) l’approbation des J.V. Au 1.oct, tout dossier soumis à Shanghai devra être traité sous 20 jours (au lieu de 30 j).

Enfin, le Moftec prépare des incitations pour JV dans le Centre et l’Ouest, dans l’agriculture, l’élevage, les matières 1ères et l’énergie: prêts et droit de vente majoritaire sur le marché intérieur.

Ø Juste avant la cérémonie de «1ère pierre», démenti d’un projet de casino à Tanggu (port de Tianjin) : il n’y aura qu’1 centre de villégiature, avec sous-marins de plaisance. Ni Black Jack, ni Baccarat.

Ø Surprenant article sur la crise automo-bile: tandis que l’Etat encourage la «voiture du pauvre» (le miandi, fait à Tianjin), les provinces (Shanghai, Dalian) l’interdi-sent -surtout si elle est produite ailleurs. La voiture chère n’est jamais visée -c’est celle des administrations et du Parti!

Ø Après avoir conseillé depuis 3 ans la BPdC (banque centrale), Price Waterhouse devient consultant pour la BdC – Banque de Chine (banque commerciale, détenant l’essentiel des opérations en devises).

Consultation «tous azimut», avec priorité à la gestion du risque (crédit, marché, liquidités). Price Waterhouse investit, au même moment, 100 MUSD dans le recrutement et la formation d’experts en audit et en consulting.

 

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