Les choses s’accélèrent pour PSA, négociant l’entrée de son partenaire chinois Dongfeng dans son capital.
Reuters croit savoir (info démentie par le groupe) qu’un accord aurait été validé le 10/12 en Conseil de Direction, pour un apport de 3,5 milliards d’€, contre 20% de parts pour l’Etat français et 20% pour Dongfeng, à un tarif lourdement raboté (-40%), de l’ordre de 6,85€, la part.
Déjà, Dongfeng aurait obtenu le départ (en retraite) du PDG Philippe Varin, « poulain » de la famille Peugeot (remplacé par Carlos Tavares, ancien n°2 de Renault) et l’épuration préalable de 1,1 milliard € de dettes (effective au 12/12).
Autre condition (peut-être) remplie : la cession par General Motors de ses 7% de parts chez PSA. GM avait déjà refusé tout achat supplémentaire, et par contre, il pouvait mal voir les éventuels transferts de technologie de PSA à Dongfeng, son concurrent en Chine. Par contre, GM s’est dépêché de préciser qu’avec PSA, la coopération « demeurait forte… en coproduction, achats croisés et logistique ».
Sur ce deal, Barclays reste sceptique, craignant que l’argent frais, dans un groupe otage des syndicats, soit dépensé en frais courants et non pour la croissance future !
PSA Chine au demeurant, franchit cette année la barre des 500.000 ventes (+28%) et dévoile de nouveaux modèles très en vue, comme la DS 5SL, mi coupé-mi berline, haut de gamme (ortie le 19/12).
Sommaire N° 40