Angela Merkel, la chancelière allemande, arrive à Pékin (30-31/08) pour relancer les affaires et rendre confiance, à une Chine échaudée par la chute des importations européennes et des soucis de l’Euro.
Après échanges, Hu Jintao réitère sa promesse d’acquérir de la dette de certains Etats membres, et signe l’achat de 50 appareils Airbus (en leasing, pour une filiale de la banque ICBC) : 1er « deal » de ce type depuis l’ouverture d’un conflit entre les deux bords, sur la taxation communautaire des émissions de CO2 de tout appareil empruntant l’espace aérien des 27 Etats membres.
Mais rien sans rien : Merkel se retrouve (31/08) à promettre à ses hôtes de demander à Bruxelles la suspension d’une procédure anti-dumping contre leurs cellules photovoltaïques, intentée par 20 industriels sous la bannière de EU ProSun. Refusant la perspective de sanctions, elle plaide les palabres et demande aux partenaires de jouer cartes sur table.
Affaire épineuse : à Bruxelles, le commissaire K. de Gucht affirme que la loi des 27 ne prévoit pas d’exception. De plus, la procédure doit démarrer incessamment et durer 45 jours : les eurocrates croient improbable un accord endéans tel délai. Le plus curieux, est que la première victime en cette affaire, est l’industrie d’outre-Rhin, dont plusieurs firmes ont déjà déposé leur bilan – alors que Berlin mise sur cette filière comme meilleure chance de remplacer celle nucléaire…
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Richard
4 septembre 2012 à 09:40Il semblerait qu’Angela ai oublié d’aller rendre visite à quelqu’un….!
http://rendezvous.blogs.nytimes.com/2012/08/31/merkel-in-china-a-dissenting-view/