Temps fort : Des 1001 chemins pour nourrir la Sécurité sociale

En 1999, les 667 (grandes) villes et 1638 villes rurales de Chine assistaient2,8M de sans travail, à des taux entre 38,6USD /mois (Shenzhen) et 17,3USD (Hohot). 238 MUSD ont été versés dont 40 par le Trésor Public.

Trop pauvres, bien des villes ne paient rien -Pékin cependant annonce le renforcement de cette couverture : comment faire?

Même gêne à la Sécurité sociale en cours d’installation: les firmes lui doivent 4,8MMUSD d’arriérés.

Pour la renflouer, Pékin prépare une taxe, et doit décider si celle ci remplacera, ou complétera les contributions patronales: remplacer serait mieux (supprimant la possibilité de fraudes), mais plus lourd, au plan législatif. Autre question : quel champ d’application pour cette SS refinancée: pension-chômage, ou intégrant le fonds des catastrophes?

En fait de taxes, la Chine entre (01/4) dans une voie d’avenir, en imposant aux banques un nouveau principe:"pas de carte d’ID, pas d’accès au compte!"

Cette réforme fait cinq promesses à l’État:

1. débusquer jusqu’à 120 MMUSD d’argent caché(20% de l’épargne),

2. relancer la bourse (à moins, c’est le risque, que ces fonds illicites ne fuient vers HK!);

3. remplacer la taxe (peu appliquée) de 20% sur les intérêts bancaires, par une grille variable selon dépôts: càd un impôt;

4. créer une taxe sur les successions, et

5. voir le démarrage, enfin, des cartes de crédit (grâce à une bonne archive bancaire).

Seule incertitude, bien réelle: quid de l’arbitraire des administrations locales?

Quelle sera la valeur du secret bancaire, entre chefs du village, et quelle protection pour le client?

En l’absence d’une réponse crédible, l’épargnant de base risque de retourner à la «banque-matelas» (au bas de laine)!

 

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
0 de Votes
Ecrire un commentaire