Argent : Cyclisme – extinction douce d’une taxe

• En 2000, pour la 1ere fois en 10 ans, les «pros» de l’automobile s’attendent à un tassement au niveau des ventes. Dès 1999, les achats privés dans Pékin (meilleur marché national) avaient chuté à 31% contre 56% en 1998.

Les commandes publiques avaient maintenu la croissance.

Dès ’99, la mévente était accentuée par le bond en avant de l’occasion ("fruit" du 1er boom des ventes il y a cinq ans): 36% du marché pékinois.

Confrontés à cette nouvelle donne et anticipant l’entrée à l’OMC, VW et son partenaire de production SAIC créent une JV de distribution (40/60) VW apportant son savoir faire, et SAIC écornant son monopole des ventes.

• Belle mort d’une vieille taxe, celle sur les vélos.

Ce printemps, les collecteurs aux carrefours, avec leur chaise, leur table et leur porte-voix nasillard, broient du noir: en ’99, seuls 36% des 10M de cyclistes de la capitale (contre 100% en ’90) se sont acquitté du modeste devoir (4,5Y) en échange de la vignette de l’année.

La taxe est désormais perçue comme inutile, à payer par l’usager, et à percevoir par le  ganbu (cadre).

 

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